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07 | REB - Reboisements

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En bref 

Madagascar ne représente que 0,39% des terres émergées sur Terre et sa surface correspond à la France, la Belgique et la Suisse réunit. Ce territoire exceptionnel héberge toutefois 5% de la diversité du vivant avec un taux d'endémisme sans précédent de 95%. Une grande partie de ces espèces sont concentrés dans les forêts humides du pays, et désormais principalement dans un corridor forestier situé sur une chaîne de montagnes à l'est du pays.

Malheureusement depuis les années 60, Madagascar a perdu 44% de sa couverture forestière dont 37% rien qu'entre 1973 et 2014. En 2017, le territoire a perdu 510'000 hectares de forêts, soit près de 4% des forêts du pays.

La violence de cette déforestation s'explique par son caractère multifactoriel : commerce illégale de charbon, huile de palme, forages pétroliers, commerce de bois précieux (ébène, bois de rose...), minéraux précieux (rubis, saphir, émeraude...), gisement d'uranium, feux de forêt (naturels, criminels, agriculture sur brûlis...), cyclones.

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Le projet

Localisation​

  • Communes d’Androvakely, d’Antanétibé-Anativolo et de Belanitra. District d’Anjozorobé, région d’Analamanga.

 

Bénéficiaires

  • Ménages reboiseurs et associations locales.

  • Femmes des projets AGR, Ménages de pêcheurs et Ménages Ramasseurs de bois

  • Nombre de bénéficiaires à déterminer.

Budget

  • Montant : pas encore déterminé.

Période

  • Période à définir (première estimation : dès 2027) ainsi que la durée.

État d’avancement

  • Le projet est en phase de planification.

Situation de départ

Les trois communes occupent le fond d’une cuvette parsemées de lacs et d’étangs traversée par 2 cours d’eau. La plaine est entourée de collines dont les sommets atteignent 1600 m d’altitude. La zone habitée est dans la cuvette hydrographique à environ 900 m d’altitude. Les eaux de pluie ruissellent au fond de la cuvette dans les plans d’eau et les rivières depuis les versants et cultures. Les zones basses et les rebords de cette cuvette sont cultivés (riz, oignons, etc.)  avec quelques vergers (mangues, litchis) et arbres isolés. Les versants sont couverts d’herbe avec très peu d’arbres, au point que tout le bois utilisé dans les communes est importé, à part une faible production venant de restants de forêts très dégradés d’une des communes.

 

Sur les versants pentus, le manque de couverture arborée, les feux du tapis herbeux, les pluies diluviennes et la géologie locale sont à l’origine de trous de plusieurs milliers de mètres carrés. En périodes des pluies ces trous se creusent, s’agrandissent et se vident de leur terre dans les torrents, rivières et lacs. Cette terre déplacée au bas des versants recouvre des cultures, obstrue les canaux et est à l’origine d’inondations. En temps de pluie les lacs deviennent alors opaques et rouges par l’apport de sédiments, ce qui est défavorable aux plantes et animaux aquatiques. Ce qui a un effet sur la pêche et les revenus des ménages de pêcheurs.

 

Les cultures manquent souvent d’engrais. D’une part les intrants de synthèse sont chers, très peu de paysans, même aisés, en achètent suffisamment pour avoir un impact sur la croissance des cultures, d’autre part le compost et fumier locaux ne sont pas toujours disponibles en quantités suffisantes. Les effets défavorables sur les rendements de la qualité des semences et des savoir-faire traditionnels abandonnés (couverture du sol, rotation des cultures) comptent aussi. Les capacités de rétention en eau de ces sols, leur fertilité et leurs capacités de stockage de CO2 sont diminués. D’où une plus grande sensibilité à l’érosion et pertes en matières nutritive par lessivage lors de fortes pluies. Les conséquences sont des récoltes un peu faméliques, d’où un manque à gagner.

A noter que la majorité des surfaces cultivées dans les plaines sont immatriculées. Par conséquent, les conflits fonciers sont peu présents  ce qui facilite la prise de décision et investissements dans les cultures. Par ailleurs la population dans ces trois communes est en hausse (de 36’000 à 39’000 en 4 ans) d’où un besoin de produire localement plus de nourriture.

Finalité

Augmenter le niveau de vie des populations par l’augmentation de la fertilité des sols et la diminution de l’érosion des versants.

Objectif général

Une gestion durable des reboisements et des sols des cultures est assurée par la population.

 

​Objectifs spécifiques

En cours de formulation

  1. Agro-écologie

  2. Gestion des reboisements

 

Activités

En cours de formulation.

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