Projets à Madagascar

Communes de Belanitra, d’Antanétibé-Anativolo et d’Androvakely

​

Ce projet vise à sortir de l’extrême pauvreté et de la pauvreté 361 femmes bénéficiaires cheffes de ménages. Il augmentera leur sécurité alimentaire et bien-être. Après la 1er phase, cette 2e phase développera  leurs capacité de générer et augmenter leurs  revenus de manière individuelle et collective en désengageant les femmes du processus de formation débuté lors de la 1er phase. Le projet permettra aux femmes de s’organiser collectivement pour leurs activités et la vente de leurs productions.

Communes d’Alakamisy et Tsarasaotra

​

Ce projet vise à développer les infrastructures scolaires, renforcer les capacités des enseignants et réduire le nombre d'adultes analphabètes, afin d'augmenter les places disponibles dans les établissement scolaires, augmenter le taux de réussite aux examens et organiser un suivi de formation pour maintenir les niveaux de connaissances.

​

Région de l'Anativolo

 

Nous avons coordonné le transfert de gestion de 7 lacs de l’Etat malgache directement aux associations de pêcheurs, afin d’augmenter les revenus des ménages de pêcheurs et revitaliser les points d’eau. Au regard de la pêche, la productivité des lacs décroit chaque année en raison de leur cycle naturel. Mais ceux-ci étaient également recouverts de jacinthe d’eau, une plante invasive qui a fini par recouvrir entièrement les lacs, empêchant la lumière de pénétrer dans l’eau et causant la disparition des poissons. L’érosion des sols conduit également au déversement des sédiments des versants dans l’eau en diminuant sa qualité. Avec les poissons introduits les espèces indigènes et endémiques avaient aussi disparues. Nous avons organisé l’assainissement des lacs avec les ménages de pêcheurs en désensablant des canaux et en réalisant des ouvrages anti-érosifs. Les villageois ont aussi mis en avant l’agriculture autour des lacs pour augmenter leurs revenus. Nous devons continuellement entretenir les canaux et réaliser d’avantage d’ouvrages anti-érosifs, des bassins piscicoles dans les lacs, par endroits améliorer la qualité des eaux de ruissellement, ainsi que terminer les formations des ménages et réintroduire des espèces indigènes.

Communes de Belanitra, Androvakely et Antanétibé

L’importante déforestation de la région de l’Anativolo oblige chaque année les ramasseurs à parcourir des distances de plus en plus longues pour atteindre les sites de collecte du bois qui est indispensable à la vie du quotidien (chauffage, cuisine). De plus, de grandes entreprises viennent vendre du bois dans des villages de plus en plus éloigné grâce au développement des routes. Celle- ci cassent la dynamique locale avec des prix défiant toute concurrence et elles mettent sous pression les ménages qui ont toujours vécu du ramassage et de la vente de bois local. L’objectif est de permettre dans un premier temps à 63 ménages de la
commune d’Androvakely de sortir de l’extrême pauvreté en développant une filière bois locale tout en préservant les derniers reliquats de forêts naturelles en mettant en places des pépinières pour reboiser les versants des environs immédiats de la commune.

Communes d’Antanétibé, Androvakely et Belanitra,

Dans ces communes personne n’avait pas accès à l’eau potable. Nous avons construit un réseau d’adduction d’eau potable issus de sources de la région. Ce projet a donné un accès à l’eau potable à plus de 14'000 personnes répartis dans 32 villages et hameaux différents. Les réseaux sont désormais entretenus par 21 associations locales de gestion de l’eau pour l’entretien courant et périodique. Les impacts de cet accès à l’eau sont d’augmenter la santé des populations, d’améliorer les conditions de travail, la scolarisation des enfants, de diminuer la mortalité infantile et de diminuer le temps des ménages pour aller chercher de l’eau et l’hygiène corporelle. Il nous reste 149 bornes fontaines et 45 puits à bâtir afin de connecter les 105 villages et hameaux restants.

Commune d'Androvakely

​

En période de hautes eaux, de novembre à avril, la commune n’a plus de lien avec le reste du territoire. Il est impossible de se rendre au grand marché local pour écouler les productions, aux lycéennes de se déplacer à l’école, aux enseignants d’être payés.

​

Une première partie de projet comme étude préliminaire pour déterminer quoi faire avec un stagiaire étudiant en génie civil et un mentor. Ne pas se focaliser sur une solution  traditionnelle de type pont. Une deuxième partie pour bâtir cette infrastructure.

​

​

Madagascar ne représente que 0,39% des terres émergées sur Terre et sa surface correspond à la France, la Belgique et la Suisse réunit. Ce territoire exceptionnel héberge toutefois 5% de la diversité du vivant avec un taux d'endémisme sans précédent de 95%. Une grande partie de ces espèces sont concentrés dans les forêts humides du pays, et désormais principalement dans un corridor forestier situé sur une chaîne de montagnes à l'est du pays.

​

Malheureusement depuis les années 60, Madagascar a perdu 44% de sa couverture forestière dont 37% rien qu'entre 1973 et 2014. En 2017, le territoire a perdu 510'000 hectares de forêts, soit près de 4% des forêts du pays.

​

La violence de cette déforestation s'explique par son caractère multifactoriel : commerce illégale de charbon, huile de palme, forages pétroliers, commerce de bois précieux (ébène, bois de rose...), minéraux précieux (rubis, saphir, émeraude...), gisement d'uranium, feux de forêt (naturels, criminels, agriculture sur brûlis...), cyclones.